De gauche à droite : Christian Cibiel, Daniel Artaud, Christine Téqui, Benoît Alvarez, Pierre Eychenne et Daniel Besnard.
Des problématiques spécifiques au territoire
À la demande de Benoît Alvarez cinq places de vice-président ont été créées. Les représentants des syndicats des rivières des cinq bassins versants du périmètre du Sage ont été proposés pour occuper ces postes, étant au plus près des territoires concernés (cf. tableau).
Le périmètre englobe l’Ariège mais également une partie de la Haute-Garonne, de l’Aude et des Pyrénées-Orientales. Il s’étend sur 6.400 km² et 501 communes. L’objectif final de ce schéma est de trouver un équilibre durable de la gestion de l’eau.
Le conseil départemental de l’Ariège est la structure porteuse de la CLE. À travers cet engagement, il met à sa disposition des moyens humains et matériels. Il est également maître d’ouvrage des études d’élaboration du Sage.
“La division du périmètre en bassins versants permettra de faire remonter des problématiques différentes d’un endroit à l’autre. Elles seront toutes collectées et mutualisées par le Sage”, explique Daniel Artaud, vice-président du bassin Salat.
Dès le mois de février, les syndicats des rivières et les communautés de communes de chaque bassin entameront diverses visites pour relever les problématiques spécifiques à chaque territoire.
Puis, au cours du premier trimestre 2020, le service eau du conseil départemental lancera une consultation pour retenir le bureau d’études qui réalisera la première phase des études d’élaboration, l’état des lieux et le diagnostic du territoire du Sage, une prestation estimée à 70.000 €.
Cette première phase d’étude devrait conduire à mobiliser les acteurs du Sage et à cibler les orientations du projet commun.
Une implication de tous les usagers
L’existence de la CLE a également pour objectif de mettre en place un suivi des actions réalisées au cours des années afin de créer de nouvelles orientations par la suite. “Le parlement de l’eau existe pour garantir la bonne gestion de cette ressource sur la durée”, précise Christine Téqui.
Grâce à ses trois collèges, la CLE met autour de la table divers utilisateurs pour favoriser la communication entre eux et trouver des terrains d’entente. “On parle beaucoup de solidarité d’amont en aval des rivières mais il faut aussi penser à l’inverse, d’aval en amont. Tous les usagers doivent se sentir impliqués dans la préservation de cette ressource”, développe Benoît Alvarez.
La mise en place d’une gestion sur la durée de l’eau est d’autant plus importante que selon les prévisions de certaines agences de l’eau, d’ici 2050, la pluviométrie devrait diminuer d’un milliard de mètres cubes par an sur le département.