Rémi Toulis a été élu président de la FDSEA de l’Ariège le 15 mai 2020.
Céréalier, producteur de maïs semence, sur la commune du Vernet, en Ariège, Rémi Toulis, vient d’être élu président de la FDSEA.
Votre parcours syndical a commencé très tôt, qu’est-ce qui vous pousse aujourd’hui à continuer à vous investir pour notre département ?
Rémi Toulis : J’ai toujours été dans le syndicat, j’ai commencé chez les JA, c’était une évidence de continuer à défendre mon métier dans le réseau FDSEA. Le syndicalisme c’est très important, sans cela l’agriculture ne serait pas ce qu’elle est aujourd’hui même s’il y a encore beaucoup de combats à mener.
De plus, je trouve que ça permet aux agriculteurs de se connaître, de se retrouver et d’échanger sur un même territoire voire à plus grande échelle. De nombreuses amitiés se sont créées par ce biais. Le ciment du syndicalisme c’est avant tout le lien social qu’il procure. Il nous permet de sortir de nos exploitations et de s’ouvrir à une vision plus large de l’agriculture.
Nous sommes aujourd’hui une équipe soudée, qui a eu la chance de participer et de remporter les élections à la chambre d’agriculture. Nous avons aussi vu la relance de Terres d’Ariège, c’est un beau chemin qui a été parcouru par mes prédécesseurs et que j’ai eu envie de poursuivre.
Je souhaite d’ailleurs remercier Cédric Munoz et Jacques Hato pour tout leur investissement ces trois dernières années.
Il y a trois ans, la FDSEA s’est réorganisée. Comptez-vous poursuivre la même voie ?
R.T : Oui, cette organisation est un succès. Cela nous a permis de mobiliser plus d’agriculteurs sur des commissions précises et de travailler sur des thématiques d’actualité. Nous avons des commissions très dynamiques comme celle sur l’environnement, la chasse/prédation/montagne, l’apiculture, la communication ou encore le groupe foncier. Bien sûr ces groupes sont toujours ouverts aux bonnes volontés qui sont les bienvenues.
Pourquoi avoir proposer cette liste pour le nouveau bureau de la FDSEA ?
R.T : Il est très important que notre syndicat soit mobilisé sur toutes les instances départementales afin de représenter et de défendre notre métier. Ce qui explique un bureau composé de 13 membres afin de garder notre pluriactivité. Je suis content car aujourd’hui chaque membre représente une commission ou représente le département que ce soit à la région ou au national. C’est un atout supplémentaire pour l’Ariège, qui peut être considéré comme un petit département. C’est bien sûr sans compter sur la persévérance et la force des agriculteurs ariégeois.
Dernière question, vous n’êtes pas superstitieux pour un bureau composé de 13 membres ?
R.T : (rire) Non du tout, j’y vois une force. Et au contraire, c’est un signe qui portera chance à la FDSEA pour les trois prochaines années. Et j’espère que ça ne s’arrêtera pas là.
FDSEA 09