Depuis de nombreux mois, Jeunes Agriculteurs et la FNSEA s’élèvent pour dénoncer l’immobilisme absolu des politiques européennes qui ignorent la souffrance des éleveurs dans les zones colonisées par le loup, et demandent aux instances communautaires d’amender la Convention de Berne et la directive Habitats pour DECLASSER le loup afin de passer d’un statut d’une espèce strictement protégée à simplement protégée.

L’Union européenne s’engage enfin sur ce chemin. Le Conseil des Ministres de l’Union européenne a voté pour le déclassement du loup et cela sera inscrit à l’ordre du jour du comité permanent de la Convention de Berne, prévu du 2 au 6 décembre prochain. La Présidente de la Commission européenne avait montré la voie en septembre 2023. Les Etats membres lui emboîtent enfin le pas aujourd’hui … C’est le fruit d’un travail syndical long et persévérant pour Jeunes Agriculteurs, la FNSEA et ses associations spécialisées animales (FNO, FNB, FNPL, FNC, FNEC) avec l’appui du CEJA et du COPA auprès des décideurs communautaires et nationaux.

Aujourd’hui une première étape indispensable vers le déclassement a été franchie. Celui-ci permettra enfin d’engager une vraie politique de régulation de la population lupine capable de protéger les éleveurs, de leur garantir de bonnes conditions de travail et de préserver leurs troupeaux.

Jeunes Agriculteurs et la FNSEA ainsi que ses associations spécialisées animales resteront néanmoins extrêmement mobilisés pour obtenir le déclassement effectif du statut du loup. Ils réaffirment également leurs fortes attentes auprès des pouvoirs publics français et européens notamment quant à l’indemnisation des pertes indirectes, l’allègement des procédures administratives, et l’autorisation des tirs de défense.

Le déclassement serait un signe positif dès lors que l’Assemblée générale des Nations Unies a proclamé que 2026 sera l’année internationale du pastoralisme. Maintenons le cap !

FNSEA/JA

Alexis Cabanié, secrétaire général des Jeunes Agriculteurs de l’Ariège :

Ce vote est un premier pas et j’espère que cette décision se concrétisera lors de la Convention de Berne. Ce changement de statut permettrait de bénéficier d’une plus grande souplesse en matière de gestion de cette espèce, ce qui sera nécessaire pour notre département au vu de sa population grandissante. La France ayant voté pour ce changement à la Commission Européenne, nous espérons qu’elle saura ne pas subir la pression des associations environnementalistes et garder le cap !

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