Dans le cadre de la campagne d’Emmanuel Macron, Jérémy Decerle s’est rendu en Ariège le mardi 19 avril.

Mardi 19 avril, une délégation d’élus de la République en marche s’est rendue en Ariège à la rencontre des acteurs du territoire. Parmi celle-ci, Jérémy Decerle, ancien président des Jeunes Agriculteurs et actuel député européen.

Au cours de sa visite dans le département, deux temps d’échanges ont été consacrés au monde agricole. En premier lieu, il s’est rendu chez Christelle Record, exploitante à Baulou. Un déplacement au cours duquel l’élevage et la marque Nòu Ariège Pyrénées ont été abordés.

Puis, dans l’après-midi, il est allé visiter l’unité de méthanisation Ariège Biométhane, à Ludiès où de nombreux exploitants et élus agricoles du département l’ont rejoint.

L’occasion pour ces derniers d’aborder avec lui divers sujets clés dans le département. En premier lieu, la question de la Pac 2023 a été abordée, en particulier en raison de la récente actualité autour du retour de la commission européenne sur le plan stratégique national (PSN) français.

« Sur les 1.000 pages du PSN, la commission n’a fait que 30 recommandations ou demandes d’explication, c’est peu. Et cela ne veut pas dire qu’ils veulent que l’on change les choses, simplement qu’on les développe« , rassure Jérémy Decerle.

Dossiers critiques

Les dossiers importants dans le département ont ensuite été soulevés avec tout d’abord la question de l’eau et les besoins d’exploiter les réserves existantes et si besoin d’en créer. Sur cette question, le député européen a mentionné le Varenne de l’eau dont les résultats sont prometteurs tout en assurant qu’il se rapprocherait du Gouvernement pour que des solutions concrètes soient proposées à la profession.

La question de la prédation est ensuite entrée dans la conversation. Les promesses non tenues du président de la République ont été pointées du doigt par les élus. « Je ne peux pas vous répondre à la place du président. Cependant, je peux vous dire que plusieurs députés ont déposé une résolution afin de rouvrir la convention de Berne ou le directive habitat dans le but de rouvrir les statuts des prédateurs« , développe le député.

Ensuite, les dossiers environnementaux tels que les ZNT, les cours d’eau ou encore les zones Natura 2000 ont été mentionnés. À cela l’élu s’est voulu rassurant en précisant que la situation en Ukraine poussait la Commission européenne à revoir en partie sa copie environnementale en faveur de la production.

Enfin, les élus ont soulevé les difficultés auxquelles ils faisaient face avec l’administration dans le département. Une information qui a été entendu par Jérémy Decerle qui compte en parler au ministère de l’Agriculture.

C.L.