Qu’il pleuve, qu’il vente ou qu’il neige, toutes les conditions météorologiques vont avoir un impact sur le travail des agriculteurs, peut importe s’ils sont céréaliers ou éleveurs. Théa t’explique les impacts de chaque situation selon le type d’exploitation.
Depuis le début de l’hiver, la France connait un manque de pluie important, peu importe le département. Cette situation de sécheresse qui dure depuis l’été risque d’avoir un impact important sur l’économie des exploitations agricoles.
Bien souvent, la pluie est l’élément le plus mentionner pour parler des problèmes des exploitations agricoles liés à la météo. Tout comme elle est indispensable aux hommes pour vivre, l’eau l’est aussi pour les cultures et les animaux.
Le manque d’eau
En effet, s’il n’y a pas assez d’eau les cultures ne se développent pas. Les céréaliers peuvent à la fois se contenter de l’eau tombée du ciel mais aussi irriguer leurs cultures par le biais de pivots ou d’asperseurs alimentés par des rivières ou des lacs où de l’eau est stockée pendant l’hiver.
Or, si le lac n’est pas assez rempli, il ne pourra pas approvisionner les rivières et donc les outils des agriculteurs.
Du côté des bêtes, ils ont bien entendu besoin de boire mais ce n’est pas la seule raison pour laquelle l’eau est importante. La grande majorité des animaux d’élevage se nourrissent d’herbe lorsqu’ils sont au pré. C’est ce que l’on appelle le pâturage.

Cependant, sans pluie, l’herbe ne pousse pas ce qui créé une absence de nourriture pour les vaches, les brebis, les chèvres ou encore les chevaux. De plus, certaines prairies sont exploitées l’été pour créer du foin, de l’herbe séchée conservée en forme de balle pour nourrir les animaux l’hiver.
Pertes économiques
Si la quantité de foin récoltée l’été n’est pas suffisante, les agriculteurs seront dans l’obligation d’en acheter autre part car il fait partie des aliments indispensables aux animaux. Cet achat aura donc un impact sur l’économie de l’exploitation.
À l’inverse, lorsqu’il y a trop d’eau, cela peut également avoir un impact important. En trop grande quantité, cela peut provoquer des inondations et quelques fois détruire en grande partie voire intégralement une parcelle de cultures.
L’eau peut aussi influencer sur la qualité des céréales produits par les exploitants. Une baisse de qualité induit une baisse du prix d’achat du produit et donc une perte d’argent pour l’agriculteur.
Et les autres ?
Pour autant, outre l’eau, d’autres éléments météorologiques peuvent influer sur le bon fonctionnement d’une exploitation agricole.
Le vent par exemple peut être un élément perturbateur pour de nombreuses activités céréalières comme les semis, la pulvérisation de produits ou encore la moisson. Lors de semis ou de passages du pulvérisateur, un vent trop important peut dévier la trajectoire des graines ou des gouttes et rendre inefficace le passage du tracteur.
Au contraire, pendant la moisson, la poussière est importante. S’il y a du vent, cela peut gêner la visibilité des conducteurs des alentours.

En parlant de visibilité, elle est indispensable pour les agriculteurs pour bien travailler. Ainsi, lorsqu’il y a du brouillard trop épais, il est déconseillé de se déplacer en tracteur. Pour les éleveurs, cela peut leur compliquer la tâche pour retrouver leurs animaux dans le pré.
Lorsqu’il y a des épisodes de froid importants, le gel peut faire son apparition. Selon l’humidité de l’atmosphère, il peut avoir un impact néfaste sur les cultures.
En effet, l’apparition soudaine de gel sur la durée peut stopper brusquement la croissance des plantes. Selon leur stade de pousse, cela peut aller jusqu’à détruire son évolution et l’empêcher de produire.
Ce phénomène ne concerne pas que les cultures de champs. Cela touche aussi les arbres fruitiers et les vignes qui sont bien souvent les plus impactés. Si la floraison a commencé sur ces derniers, le gel viendra la stopper net ce qui limitera la production.
Globalement, les agriculteurs, peu importe leur filière, sont extrêmement dépendants de la météo car ils travaillent avec ce que l’on appelle du « vivant« .
En Ariège, les Céréaliser sont très attentifs au remplissage du lac de Montbel.
Théa

C.L.