Trois élus nationaux ont soutenu le rassemblement du 18 octobre

“Vu d’ici, vous êtes impressionnants. Je vous remercie d’être venus aussi nombreux, pour certain de loin, de tous les départements d’Occitanie et d’au-delà. Toute la famille agricole et rurale est réunie aujourd’hui autour de six représentants qui sont convoqués pour avoir exprimé leur avis. Pour autant, c’est celui d’un ensemble de personnes. Il est important qu’aujourd’hui les responsables élus démocratiquement soient écoutés et pas des personnes qui passent leur temps dans leur canapé à signer diverses pétitions. Qui entretien les montagnes et les pâtures ? C’est nous ! Qui lutte contre l’ensauvagement ? C’est nous ! Qui capte le carbone dans les prairies ? C’est nous ! Et qui entretien et préserve la biodiversité ? C’est encore nous ! On a essayé depuis des années de nous attaquer mais nous marchons et nous marcherons toujours la tête haute. Il semblerait qu’aujourd’hui la souveraineté alimentaire des prédateurs soit plus importante que celle des humains. Il est temps que cela change et que la convention de Berne soit révisée ! En Roumanie, entre 10 et 20 personnes meurent chaque année à cause de l’ours. Il est temps que la détresse des éleveurs soit entendue. Nous sommes dans un pays où certains influenceurs pèsent plus que les élus démocratiques. La ruralité est vivante et elle doit le rester pour le bien de tous !”

Christiane Lambert, présidente de la FNSEA

“De vous voir tous présents ici révèle une chose très importante : la solidarité n’est pas morte ! Je viens d’une région elle aussi concernée par la prédation et je suis de tout cœur avec vous sur cette problématique en tant qu’éleveur de bovins dans les Alpes de Haute-Provence mais aussi élu national. De plus, j’observe aussi que dans un territoire rural tel que l’Ariège, les dogmes politiques de certains réseaux écologistes ne vont pas diriger. La mobilisation commune de la ruralité, rassemblant agriculteurs, chasseurs, pêcheurs et toutes les personnes touchées par le maintien de ces activités ancestrales, prouve qu’ensemble vous êtes tous mobilisés pour préserver les traditions qui sont les nôtres. Sans le pastoralisme, de nombreuses activités de montagne n’existeraient plus. Sans les chasseurs, les sangliers et autres cervidés seraient présents dans nos villes. Il est plus que nécessaire de préserver ces activités traditionnelles sans lesquelles la France n’aurait pas les qualités qu’elle a aujourd’hui.”

Pierrick Horel, secrétaire général des Jeunes Agriculteurs

“Si je suis présent aujourd’hui, c’est parce que j’ai répondu à l’appel d’un ami. Ici, nous avons toute la famille de la ruralité qui est présente : chasseurs, agriculteurs, pêcheurs. Et je me devais d’être là car moi aussi je fais partie de cette famille. Chacune de nos activités est porteuse de différentes activités économiques que ce soit de manière directe pour les exploitants qu’indirecte pour les moniteurs de randonnée par exemple. Foix doit être la première pierre de la reconquête de la ruralité. Je le rappelle, nous sommes une famille et quand on touche à un cheveu d’un membre de notre famille il est nécessaire d’être présent, encore plus quand il s’agit de six membres. Foix doit être un exemple pour la France. Aujourd’hui, ce sont vos représentants qui sont convoqués à la barre mais demain cela peut arriver n’importe où dans notre pays. Vous l’avez vu en vous baladant sur ces allées, ici tout le monde sourit, nous sommes des gens heureux qui aiment les moments de convivialité et ça, ça embête les gens face à nous, mais soyons fiers d’être heureux !”

Willy Schraen, président de la fédération nationale des chasseurs