Matériaux léger et facile à travailler, le bois est de plus en plus utilisé dans la construction de bâtiments agricole dans le département. En cause : l’augmentation du prix de l’acier. Installé au Cabannes, le Gaec des Quiés a opté pour cette solution lors de la construction de sa nouvelle stabulation, à Verdun. Explications.

Le projet était dans les cartons depuis une dizaine d’années. En 2015, le Gaec des Quiés, qui regroupe quatre associés, construit une nouvelle stabulation de 1800m², à Verdun, en Haute-Ariège. « Le renouvellement des membres du GAEC et l’installation de deux jeunes agriculteurs ont redonné un nouvel élan à ce dossier », confie Fabien Lapeyre, un des quatre associés.

La construction de cette nouvelle infrastructure nourrit un double objectif : améliorer le bien-être animal et l’optimisation du confort de travail. Le choix du bois s’est alors imposé. Coût total du projet : 300.000€. « Il est évident que l’investissement est majoré par rapport à la construction d’un bâtiment classique. Pour autant, à long terme, les charges de fonctionnement sont moindres. »

 

De la matière première 100% local

Pas question pour ces quatre agriculteurs de déroger à leurs valeurs. Pionniers de la vente directe dans le département, ils ont ainsi souhaité utiliser du bois local pour la construction de leur infrastructure. Celle-ci est réalisée avec 70m3 de sapins de Bélesta, « certificat de parcelle de coupe à l’appui ».

 

Le bois dans les bardages

Lors de la conception, les associés du Gaec des Quiés s’interrogent quant-au matériaux à utiliser pour le bardage de son bâtiment, un élément essentiel pour les bâtiments d’élevage. Les quatre exploitants optent, là encore, pour un système en bois brise-vent.

 

     

 

 

Retrouvez l’intégralité du dossier dans l’édition du 23/11/2018 de Terres d’Ariège