Depuis son élection, Jean-Jacques Michau ne cesse de montrer son intérêt pour le monde agricole.

Élu en septembre 2020, Jean-Jacques Michau, sénateur de l’Ariège, prouve son investissement pour le département à travers ses nombreuses interventions dans l’hémicycle.

Il prend part aux questions au Gouvernement pour défendre la place du monde rural et particulièrement lors de questions adressées à Julien Denormandie, ministre de l’Agriculture.

Le 18 janvier dernier, Jean-Jacques Michau a interrogé le ministre sur le statut juridique des chiens de protection qui causent de plus en plus de problèmes aux éleveurs et bergers (attaque de randonneurs, nuisances sonores…).

Responsabilité à clarifier

Lors de son intervention, il a soulevé l’inquiétude des élus et des professionnels sur la responsabilité liée à ces animaux qui ont été imposés par l’État.

À cela, Julien Denormandie a répondu qu’il partageait cette inquiétude et que des travaux avaient été engagés sur cette question. “Ces travaux devraient être terminés courant 2022 afin de donner une réponse aux éleveurs et aux bergers. Dans le même temps, nous avons aussi engagé des travaux sur le comptage des loups”, ajoute-t-il.

Pour autant, dans sa réponse, le ministre n’a pas mentionné le terme “ours une seule fois en se concentrant sur le loup qui certes est une problématique importante pour le monde agricole mais qui ne concerne pas encore l’Ariège.

Jean-Jacques Michau avait également adressé deux courriers au président de la République en août et en novembre suite à l’attaque d’un berger et d’un chasseur par des ours. Deux courriers auxquels le chef de cabinet d’Emmanuel Macron a récemment répondu en soulignant “toute l’attention” du président sur ces dossiers.

Ont également été soulevés l’arrivée de Jean-Yves Chiaro, préfet délégué ours en novembre et la mention de la non réintroduction de prédateurs dans la feuille de route “pastoralisme et ours” publiée en juillet 2020.

C.L.