Chaque année, le comité des fêtes de Mazères organise de nombreuses foires au sein de la ville. Le 23 avril, la commune a tenu sa traditionnelle foire de printemps, aussi connue par les éleveurs comme la foire au gras.
Dimanche 23 avril, les visiteurs étaient nombreux à Mazères et pour cause, le comité des fêtes de la commune organisait sa traditionnelle foire de printemps.
Pour l’occasion, de nombreux éleveurs ariégeois, audois et haut-garonnais ont fait le déplacement pour présenter des bêtes d’exception.
Animaux nombreux
Tout d’abord, la race Gasconne des Pyrénées était représentée place de l’église grâce à une dizaine de bêtes de la race. En suivant, les promeneurs ont pu découvrir la race Limousine avec une vingtaine de taureaux, vaches et veaux.


Les deux races ont été présentées aux visiteurs au cours de la matinée avec un accent sur les Limousines nées génétiquement sans corne.
« Nous commençons peu à peu à avoir ce type d’animaux dans nos élevages ariégeois et il était important pour nous de le présenter aujourd’hui car l’an prochain les vaches sans corne seront nombreuses sur cette même place« , expose Ludovic Mazières, co-président du syndicat Limousin Ariège et Aude.
En effet, ce sera la section bi-départementale qui organisera le concours régional de la race Limousine en 2024, toujours à Mazères.
Plus loin sur la place, le hennissement des chevaux Comtois et Mérens pouvait se faire entendre. Source d’intérêt pour les enfants, ces derniers ont été présentés par leurs éleveurs grâce à des déambulations dans un ring créé pour l’occasion. Pour les plus téméraires, des balades à poney étaient également proposées dans la ville.

Des brebis Montagne noire, originaires du Tarn et de l’Aude, étaient également exposées afin de montrer la diversité des élevages ariégeois.
Matériel ancien et neuf
La rue Boulbonne accueillait quant à elle un grand nombre d’anciens tracteurs et outils agricoles. Des pièces qui font la richesse historique de la commune de Mazères.

En remontant la rue Gaston de Foix, les visiteurs pouvaient découvrir de nombreux exposants, qu’ils soient producteurs, artisans ou revendeurs, tous étaient présents pour répondre aux demandes des promeneurs.
Puis, proche du centre de secours, du matériel neuf était quant à lui exposé par divers concessionnaires du département. Quelque soit la marque ou l’activité des exploitants, il y en avait pour tous les goûts.

Vente aux enchères
Enfin, la place du 11 novembre accueillait l’événement principal de cette foire : la vente aux enchères de l’union des éleveurs indépendants ariégeois et hauts-garonnais.
Cette association regroupe une vingtaine d’adhérents, tous éleveurs de bovins, toute race à viande confondue.
Chaque année, ces derniers organisent une vente aux enchères de bêtes d’exception issues de certains élevages en présence d’acheteurs locaux. Pour cette nouvelle vente, huit animaux issus de trois élevages différents ont été choisis parmi une soixantaine de vaches au total.
Ainsi, promeneurs et acheteurs ont pu retrouver des bêtes de l’EARL de Garustel à Montaut, de l’EARL de Saint Gizy à Cazères-sur-Garonne (31) et le Gaec du Bigourda à Pamiers.

Les huit vaches proposées à la vente avaient entre trois et cinq ans. Parmi elles, il était possible de trouver deux Limousines, deux Gasconnes des Pyrénées, une Blonde d’Aquitaine, une Charolaise, une Aubrac et une croisée Aubrac/Charolaise.
De 11h à 12h, la vente a été animée en présence de plusieurs négociants parmi lesquels la maison Jucla de Pamiers qui est repartie avec sept des huit bêtes mises en vente, la maison Rumeau de Pamiers partie bredouille et enfin la maison Armaing à Miremont (31) qui a réalisé la plus haute enchère de la journée sur la vache croisée, considérée comme la plus belle de la sélection.
Chacune de ces bêtes a été vendue à destination de boucheries ariégeoises et haut-garonnaises à l’exception de deux d’entres elles qui ont été vendues à des moyennes et grandes surfaces de Saint-Girons et de Lavelanet.

Une vache et un taureau de race Wagyu, d’origine japonaise, était également présentés par l’EARL de Saint Cizy, un élevage unique dans la région.
C.L.