Pour pouvoir manger du pain, des pâtes, du popcorn et tout un tas d’autres aliments, il est nécessaire avant de faire pousser des cultures. Théa t’explique comment ça fonctionne.
Tout d’abord, les cultures sont principalement semées en plaine. Une zone plutôt facile à repérer car des champs s’y étendent à perte de vue, bien souvent pas très loin de la route.
Selon les départements, il arrive aussi que des cultures soient plantées dans les zones de côteaux. Ce sont des parties du territoire un peu plus vallonnées qui par endroits offrent de grands espaces cultivables.
Des semis selon les saisons
Le moment où les agriculteurs plantent les graines des cultures s’appelle la période des semis. Il y en a souvent deux dans l’année.
Les cultures se divisent en deux catégories, celles d’hiver et celles d’été, selon le moment où elles sont semées.
Le blé par exemple est une culture d’hiver. Il est semé entre le mois de novembre et de janvier pour être récolté en juin ou en juillet selon sa croissance. Il en existe deux types : le blé tendre qui sert à faire de la farine, du pain, des biscuits par exemple. Et il y a le blé dur, utilisé pour faire de la semoule, des pâtes ou même du boulgour.

Cultiver toute l’année
Une fois les cultures d’hiver récoltées, les céréaliers labourent leurs terres et bien souvent sèment une culture d’été sur leurs parcelles. Les plus connues sont le maïs, le tournesol et le colza. Ce sont des cultures qui aiment la chaleur mais qui pour la plupart ont également besoin d’eau pour pousser.
C’est le cas par exemple du maïs, très présent en Ariège. Cette culture est divisée en trois familles. Le maïs grain que tu peux manger dans ta salade ou qui est utilisé pour faire du popcorn. Le maïs ensilage qui lui est semé pour nourrir les animaux d’élevage. Et le maïs semence qui sert à créer les graines qui seront plantées pour faire du maïs grain.
L’irrigation
Le maïs a besoin d’eau pour pousser alors les agriculteurs mettent en place des systèmes d’irrigation dans leurs champs. Grâce à des tuyaux installés sous la terre, ils font venir de l’eau jusqu’à leur parcelle et la diffusent dans les cultures.
Pour ne pas en gaspiller, ils s’assurent que la plante a réellement besoin d’eau avant d’irriguer. Beaucoup de technologies ont été créées pour les aider dans leur travail. Une fois la plante arrivée au maximum de sa croissance, les céréaliers la récolte et entament un nouveau cycle.

Préserver la terre
D’une année sur l’autre, certains agriculteurs ne plantent pas les mêmes cultures au même endroit. Pour qu’elle pousse, une plante prend différentes choses dans la terre, des nutriments, puis elle lui en donne d’autre.
C’est un peu comme l’être humain, on aspire de l’oxygène et on expire du dioxyde de carbone (Co2). Les plantes font la même chose. Mais selon les variétés, elles ne prennent pas les mêmes nutriments dans le sol.
Donc pour éviter que la terre perde sa force, les agriculteurs varient leurs cultures. Ils peuvent par exemple planter du blé et du maïs une année et celle d’après des pois et du tournesol. Pour lui redonner des forces.
Certains plantent même ce que l’on appelle des couverts végétaux entre deux cultures. Ces couverts permettent à la fois de protéger la terre quand il pleut trop, d’éviter que des mauvaises herbes poussent et en même temps de lui apporter des nutriments.
Les céréaliers choisissent les couverts végétaux selon les besoins que peut avoir le sol. Cela permet de renouveler sa fertilité et de le protéger en même temps.
« Voilà, je pense t’avoir présenté tous les éléments fondamentaux du fonctionnement des cultures. J’espère que ça t’a plu ! »
Théa

C.L.