Les associations Agri 2000, Aria 09 et le service de remplacement de l’Ariège ont tenu leur assemblée générale le 24 septembre dernier. Leur président a présenté les futurs projets des associations.
Le 25 septembre, le service de remplacement de l’Ariège (SRA), Agri 2000 et Aria 09 ont tenu leur assemblée générale annuelle.
La situation sanitaire a retardé la tenue de celle-ci et a empêché de nombreuses personnes invitées à y assister. Pour autant, une vingtaine de personnes était présente dans la salle communale d’Engraviès ce jour-là.
Pour rappel, les trois structures ont pour objectif de venir en aide aux agriculteurs et aux entreprises agricoles qui auraient un besoin ponctuel ou permanent de main-d’œuvre, que ce soit pour un remplacement ou un complément salarial.
Au cours de l’année 2020, le conseil d’administration des trois associations a été remanié. François Marfaing, anciennement trésorier est devenu président et Simon Bellot a quant-à-lui pris la place de trésorier.
Une année positive
L’année 2019 a été bonne pour les trois associations. Regroupées ensemble, elles comptabilisent 101.127 heures de mise à disposition, 662 salariés, 529 structures adhérentes et 66,5 équivalents temps pleins. Elles ont généré 1 % de bénéfice au cours de l’année 2019. Ce qui leur permet de préserver un fonds de roulement correct en ce qui concerne leur trésorerie.
En dix ans, les trois entités ont vu leur activité augmenter de 122 %. Pour autant, sur l’année 2019, seul Agri 2000 a vu son activité croître avec 30 adhérents supplémentaires et 3,5 % d’heures de travail en plus. Aria 09 a gardé le même nombre d’adhérents mais observe une baisse du nombre d’heures accordées aux entreprises agricoles de 2 %. Le SRA regroupe quant-à-lui 30 % des exploitants du département, le plus grand nombre de la région avec le Lot.
“Nous avons la chance d’avoir des agriculteurs et des entreprises impliquées au sein des trois associations. Ils sont nombreux à nous faire confiance et à reconnaître la qualité des services que nous leur proposons,” développe François Marfaing.
De nouveaux outils
Pendant longtemps, les trois associations ne pensaient pas avoir assez de salariés pour assurer les missions demandées par les adhérents. Mais, depuis 2019, la procédure d’inscription a été modifiée. Les candidats remplissent un formulaire détaillé qui relate leurs compétences.
“Le problème majeur que nous rencontrons n’est pas le manque de salariés mais le fait d’avoir des salariés qui correspondent aux compétences demandées pour chacune des missions que nous recevons. 17 % de nos candidats sont autonomes en bovins viandes et 10 % en grandes cultures. Ce sont les deux activités les plus importantes du département. Nous recherchons donc plus de profils dans ce genre,” argumente Lucie Laffourcade, directrice des trois associations.
L’un de leurs objectifs est d’avoir au sein de leurs salariés des jeunes sortant d’une formation agricole, dont le projet est de s’installer mais qui passent par le SRA, Agri 2000 et Aria 09 avant d’entamer leur procédure d’installation pour renforcer leurs compétences.
Un développement à venir
François Marfaing a également tenu à préciser à l’assemblée que les associations avaient de nombreuses perspectives d’avenir. “Lors de notre séminaire départemental, nous avons établi une feuille de route 2020-2023. Nous avons entre autres décidé de développer l’activité d’Agri 2000. Pour cela, nous avons décidé d’embaucher, Marina Dias, qui est déjà avec nous depuis le mois de juin, pour un CDD d’un an à temps plein dès le 1e janvier. Avec cette embauche, nous souhaitons proposer aux agriculteurs un nouveau service d’assistance administrative. Marina pourra se rendre sur les exploitations et accompagner les exploitants pour diverses tâches administratives telles que l’enregistrement de leurs factures. Cela permettra également à Lucie et Léa de se rendre plus souvent sur le terrain et de rencontrer des adhérents.”
Les associations souhaitent également se développer par la diversification dans leurs activités, développer les compétences des agents, fidéliser les salariés ou encore augmenter leur visibilité.
Des changements qui ont d’ores et déjà commencés à opérer 2020 en particulier en ce qui concerne la castration des maïs. En effet, entre 2019 et 2020, le nombre d’exploitations adhérentes pour ces missions a doublé et le nombre d’heures effectuées au cours de l’été est passé de 7.000 à 17.000.
En clôture de cette assemblée générale, François Marfaing a tenu à remercier les salariés agents de remplacement des associations, les adhérents et aussi les agents administratifs qui gèrent les trois entités avec brio.
C.L.
